La loi sur la sécurité nationale promulguée
à l’encontre de Hong Kong

Un an après la grande manifestation antigouvernementale du 9 juin, des manifestations contre la mise en œuvre de la loi sur la sécurité nationale se sont déroulées dans plusieurs quartiers de Hong Kong.(Photo: Reuters / Aflo)

 
Le gouvernement chinois a décidé à la fin mai de faire appliquer sa loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, ce qui interdira de fait toutes activités menées sur ce territoire à l’encontre des institutions.

La Chine a finalisé la légalité des sanctions et de l’encadrement de toutes activités de nature antiinstitutionnelle.

Hong Kong bénéficie de la politique dite « un pays, deux systèmes » qui lui garantit à ce jour le haut niveau de son autonomie, et l’inapplicabilité des lois de la Chine continentale. Cependant, le gouvernement chinois s’efforce de faire appliquer ses propres lois en inventant le terme d’« exceptions », qu’il a introduit dans la constitution de Hong Kong.

 

Sur le plan psychologique, la lutte pour le pouvoir a déjà commencé

Agnes Chow Ting, chef des activités démocratiques à Hong Kong, a souligné toute la gravité de cette situation en déclarant : « Si la loi sur la sécurité nationale est appliquée, la police chinoise est en droit d’arrêter et de déporter en Chine des citoyens de Hong Kong. Si c’est le cas, alors c’en est fini ». Le coronavirus a rendu les rassemblements illégaux et de nombreux manifestants ont déjà été arrêtés.

Le président américain Donald Trump a affirmé à la fin du mois de mai, que « la Chine avait remplacé un pays, deux systèmes par un pays, un système». Le président Trump a annoncé son intention de mettre fin au traitement préférentiel pour Hong Kong en raison de l’action menée par la Chine à son égard.

En outre, M. Trump a indiqué qu’il envisageait de transformer l’organisation G-7, composée de sept grandes nations, en G-11 qui inclurait dans l’alliance l’Inde, l’Australie, la Corée du Sud et la Russie. Cette décision devrait encore marginaliser la Chine.

Le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale de Hong Kong, a annoncé qu’il ouvrait aux Hongkongais qui en feraient la demande l’ « accès à la citoyenneté britannique » aux millions de citoyens qui en feraient la demande. En plus du Royaume-Uni, des pays comme le Canada et l’Allemagne font le choix d’une politique qui exclut Huawei, une société majeure des technologies de l’information et des communications en charge du réseau mobile 5G pour la Chine.

Pendant ce temps, des protestations se répandent aux États-Unis après le meurtre d’un homme noir par un policier blanc.

Au milieu de ce chaos, des vidéos se répandent qui montrent des Chinois à la tête de ces émeutes et de ces activités destructrices. Certains d’entre eux travaillent pour l’ambassade de Chine. Le procureur général américain Barr est allé jusqu’à déclarer « qu’il existait des preuves que des groupes militants tels que les Antifa avaient incité à la violence » et que ces interventions d’influence étrangère en faisaient partie.

De tels mouvements montrent que la « guerre américano-chinoise d’hégémonie psychologique » voit son rythme s’accélérer à cause de la situation de Hong Kong. On se retrouve là face à un choc des civilisations, entre un gouvernement démocratique occidental fermement convaincu des droits de l’homme et un gouvernement communiste dictatorial chinois qui met l’objectif de la nation au-dessus de tout.

 

Une attaque ciblée à l’encontre de Xi Jinping ?

Au beau milieu de la tournure que prenant ces événements, Ryuho Okawa, le Président-fondateur de Happy Science, a effectué fin mai une lecture spirituelle sur la divinité Shiva. Shiva fait partie de « la triade hindoue » : « la Grande Trinité » des êtres suprêmes de l’hindouisme. Shiva est également connu pour être le dieu de la création et de la destruction.

Shiva a souligné que l’année 2020 marquerait un carrefour pour les civilisations futures. Compte tenu des prochaines élections présidentielles américaines, Shiva a fait valoir que le président Trump pourrait cibler M. Xi ou anéantir par une attaque de missile toute une zone où résident les dirigeants de la Chine, en avertissement à M. Xi Jin Ping.

De prime abord cela semble être une prophétie audacieuse, mais qui reste plausible du fait que le nouveau coronavirus d’origine chinoise a déjà fait 120.000 victimes aux États-Unis, et que M. Trump a mentionné la possibilité de mettre en conséquence un terme à ses relations diplomatiques avec la Chine. Les deux partis américains sont unis au sujet de la situation de Hong Kong. Depuis le moment où la Chine a commencé à exercer des pressions politiques sur Hong Kong, on pouvait s’attendre à ce que le président Trump lance une attaque militaire contre la Chine.

Le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré pour sa part : « Le Japon souhaite mettre Hong Kong sur la voie d’un statu quo au cours du prochain sommet du G-7 ». Il semblerait cependant que la diplomatie japonaise soit mise à l’épreuve, bien au-delà du niveau de l’épreuve à laquelle elle s’attend.

 
La loi sur la sécurité nationale promulguée
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