Le Coronavirus est une punition divine
à l’encontre du Parti Communiste Chinois :

 
Tout au long de l’histoire de la Chine, de nombreuses dynasties sont tombées à la suite d’épidémies. Le régime de Xi Jinping pourrait également tomber en cas de mauvaise gestion de l’épidémie du coronavirus.

Huang Wenxiong

Huang est né à Taiwan en 1938. En 1964, il s’est rendu au Japon pour y terminer sa maîtrise en économie auprès de l’Université de Meiji, au Japon. Critique social et spécialiste de l’histoire économique, il a remporté en 1994 le prix PEN Club.

Il a publié 200 livres au Japon, dont le best-seller «Introduction to Conspiracy-ism» (Diamond Press). (Introduction aux théories du complot).

 
Il est impossible d’évoquer l’histoire de la Chine sans parler de ses épidémies. Des Han à la dynastie Qing, elles ont de fait provoqué plus d’un effondrement dynastique.

Pourquoi ces épidémies se produisent-elles donc aussi souvent en Chine ? C’est que la Chine sape la valeur de la vie humaine, ce qui entraine une mauvaise hygiène.

Ainsi, vous vous attendez à ce que ceux qui étudient la médecine aient atteint un niveau intellectuel exceptionnel dans des pays comme le Japon ou Taïwan. En Chine, cependant, les médecins détiennent un statut social très bas, tandis que des personnes de niveau inférieur poursuivent leurs études de médecine. Les mieux notées étudient la politique et se retrouvent à des postes élevés du gouvernement.

La Chine entretient une si mauvaise hygiène que bon nombre des épidémies qui ont sévi dans le passé au Japon et à Taïwan, sont venues de ce pays. Même la grippe dite espagnole et la peste bubonique, qui ont ravagé le monde entier, seraient en fait originaires de Chine.

 

L’oppression de Hong Kong est pire que celle de Tiananmen

Le coronavirus présente toutes les caractéristiques d’une punition divine à l’égard du PCC (Parti communiste chinois), et je pense que c’est vraiment le cas.

Un proche du gouvernement de Taiwan m’a rapporté que la police armée de Hong Kong avait tué plus de 1 500 manifestants. C’est bien plus que le nombre de morts provoqué par le massacre de la place Tiananmen, officiellement reconnu par le gouvernement de Pékin. Les oppressions conduites par la Chine sont terribles en matière de droits de l’homme, à l’image du pays.

Pourtant, même le PCC se trouve coincé dans un dilemme face à Hong Kong et Taiwan. S’ils envoyaient des militaires à Hong Kong pour réprimer les manifestations, tous les investisseurs étrangers s’en retireraient, et ce serait un coup dur pour la Chine.

En outre, la réélection de Tsai Ing-wen à Taïwan a compliqué toute manœuvre de la Chine. Certains analystes pensent d’ailleurs que le gouvernement de Pékin a retardé la divulgation d’informations sur le coronavirus, dans l’attente de voir comment se passeraient ces élections.

 

La Chine utilise des armes biologiques

Certains soupçonnent le coronavirus d’être une arme biologique. Il est vrai qu’un proche de l’armée chinoise a eu cette idée satanique « d’utiliser des armes biologiques contre les États-Unis, en vue de les exterminer comme l’ont été les Amérindiens, pour créer un deuxième empire chinois sur la terre ».

Je ne peux pas affirmer que le coronavirus soit une arme biologique, mais la Chine a un sombre passé dans l’utilisation d’« armes » similaires.

Un empereur de la Chine dynastique sur trois est mort empoisonné. Au cours de la seconde guerre sino-japonaise, l’armée chinoise a utilisé des armes biologiques contre les troupes japonaises. L’armée japonaise avait construit l’unité 731 (une unité de recherche sur la guerre biologique et chimique) pour assurer sa protection. Après la guerre, ces faits ont été déformés cependant, pour permettre à la Chine d’affirmer que le Japon était la puissance maléfique qui se cachait derrière tout ça.

Le Japon devrait à présent trouver le moyen de lutter contre ces armes biologiques et de protéger son peuple de celles-ci.

 

La possibilité d’une révolution

Le régime de Xi Jinping peut également tomber si le coronavirus n’est pas traité comme il convient. La lutte pour le pouvoir pourrait s’intensifier au sein du parti. Si de plus en plus de personnes sont insatisfaites de la gestion du problème par le gouvernement chinois, il peut en jaillir un mouvement de contestation anti-gouvernemental.

En d’autres termes, il est très probable qu’une révolution éclate en Chine. La Chine dépense déjà plus d’argent pour le maintien de l’ordre public que pour son armée, et ce coût augmente.

Le PCC a réussi à contenir jusqu’ici ce mécontentement populaire, pour justifier sa gouvernance dictatoriale, du simple fait que l’économie traversait une période de croissance. Mais les problèmes induits par le coronavirus vont accroitre la demande de la population en infrastructures sociales et traitements médicaux de meilleure qualité, au détriment de l’expansion militaire du pays. Le régime de Xi Jinping devra bientôt choisir entre la poursuite de son expansion militaire ou l’investissement dans des infrastructures plus respectueuses de la vie humaine.

Il s’agit de savoir si ce gouvernement peut observer les choses sous la même perspective que son peuple. Selon la décision prise par M. Xi Jinping, la punition divine pourrait se poursuivre.

 

Des dynasties tombées par la faute d’épidémies

Une relation persistante entre les épidémies et les dynasties.

 

Pandémie et chute de la dynastie Han

Une épidémie s’est présentée à cinq reprises entre les années 171 et 185 de notre ère.

Zhang Jue s’est distingué par ses capacités à guérir des maladies, faisant du même coup de nombreux adeptes, jusqu’à se retrouver en 184 à la tête de la Rébellion des Turbans jaunes. Il a considérablement affaibli le pouvoir des Han, introduisant l’ère des Trois Royaumes.

 

Peste bubonique et chute de la dynastie Sui

De 610 sous le règne du deuxième empereur Yang jusqu’en 648 sous la dynastie Tang, la peste a fait son apparition à sept reprises. La dynastie Sui n’y a pas résisté.

 

La peste affaiblit la dynastie Yuan

Entre 1344 et 1362, diverses pandémies, dont la peste noire, ont frappé la Chine à 11 reprises, faisant chuter la population de moitié, par rapport à qu’elle était au zénith de la dynastie. L’école du Lotus Blanc, fondée par le moine Mao Ziyuan au milieu du XIIème siècle, a gagné en popularité. Ses partisans ont influencé la rébellion du Turban rouge, affaiblissant considérablement la dynastie Yuan.

 

Variole et choléra provoquent la chute de la dynastie Ming

Des maladies telles que la variole et le choléra se sont propagées de la fin des Ming en 1573 à l’avènement de la dynastie Qing en 1644, tuant plus de 10 millions de personnes.

 

La peste affaiblit la dynastie Qing

Tandis que la peste s’est propagée, les grandes puissances occidentales l’ont utilisée pour justifier leur intervention. Sur le plan intérieur, Hong Xiuquan dirigea alors la rébellion de Taiping, conduisant à de profonds bouleversements au sein de l’empire des Qing.

 

Le coronavirus affaiblit la Chine

Le coronavirus se confirme être un coup dur pour l’économie chinoise. De nombreux pays sont en passe de délocaliser leurs entreprises hors de Chine…

 
Le Coronavirus est une punition divine
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